Petit à petit...

Reflet du projet de la Ville, la culture concourt aussi à la démarche Ville durable dans laquelle s’est engagée Miramas. Financée par la Région Sud, dans le cadre du programme Nature for City Life (favoriser la nature et la biodiversité au cœur de ville), cette œuvre originale basée sur le vivant, réalisée par l’artiste Laurent Gongora, évoque le changement climatique. À mi-chemin entre tour de Babel et coquillage, elle se veut être un lieu de biodiversité, où les oiseaux peuvent nicher sur le cyprès chauve et nidifier sur l’œuvre. Les poissons ne sont pas en reste car ils peuvent frayer entre les gaulettes de châtaignier immergées.

À propos de l'artiste

Laurent Gongora, né en 1978, est diplômé de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.

Il a fait le choix en tant qu’artiste plasticien, de privilégier la réalisation d’œuvres dans l’espace public, parce que ce sont des œuvres qui s’adressent à tous. Séduit par l’idée de réaliser des œuvres disséminées dans le paysage, comme des pépites à découvrir pour les promeneurs.

Concernant le projet Nature for City Life, c’est le contexte du GR2013 qui l’a séduit, pratiquant depuis quelques années de grandes randonnées de manière assidue. Sensible également à la dimension utilitaire et écologique du programme.

Concernant la question de la nature en ville, le plan d’eau Saint-Suspi est déjà en soi un écrin de biodiversité dans la ville. Son intervention intensifie son rôle de biodiversité, puisque le dispositif héberge des oiseaux de passage, dont les populations sont en décroissance.

Le titre est un clin d’œil au proverbe « petit à petit l’oiseau fait son nid », faisant à la fois explicitement référence à l’objectif de l’œuvre, à savoir la nidification des passereaux, et à la manière dont s’applique ce programme, qui demande patience et persévérance.